Les troubles d’apprentissage chez l’enfant : comment la kinésiologie peut les aider ?
- barbaradupriez
- 20 oct. 2022
- 2 min de lecture
En Belgique, 5 à 6 % des enfants présentent un ou des troubles d’apprentissages, ce qui correspond à environ un enfant par classe. Les troubles d’apprentissage peuvent être variés : difficulté en lecture, à l’orthographe, en calcul, difficulté spatio-temporel… laissant l’enfant dans un sentiment d’échec, ébranlant sa confiance en lui.
Imaginez-vous, en classe, la maîtresse vous demandant de lire à voix haute un texte, et les mots ne sortent pas. Vous essayez mais les lettres se mélangent, ne vous permettant pas de lire, et encore moins de comprendre ce que vous lisez. Que ressentirez-vous selon vous ? De la honte, de la tristesse, peut-être même de la colère car vos copains, eux, ils y arrivent à lire ce texte. Pourquoi pas vous ?
En parallèle, les parents sont souvent démunis face aux difficultés de l’enfant. Ils ne sont pas formés au niveau pédagogique pour expliquer la matière différemment, ou parfois n’arrive pas à comprendre la difficulté de l’enfant car l’enfant, lui-même, n’arrive pas à l’exprimer.
Par ailleurs, les professeurs font leur possible pour aider ses enfants en adaptant les travaux effectués en classe pour les rendre accessible à chaque enfant, et tenant compte des difficultés de chacun, mais le professeur ne pourra jamais accorder une attention particulière constante à un enfant alors qu’elle en a, environ, 20 autres dans la classe.

Alors, si la solution se trouvait dans la kinésiologie ?
Mon objectif est d’aider ses enfants par diverses techniques apprises lors de mes formations, mais surtout à l’aide d’une technique qui est réputée aux Etats-Unis pour avoir aidé un nombre incalculables d’enfants présentant des troubles de l’apprentissage.
Cette technique, appelé la « kinésiologie de l’axe » on la doit à Frank Mahony, un américain, déjà formé dans diverses branches de la kinésiologie qui s’est rendu compte que l’interaction du liquide céphalo-rachidien, des os du crâne et de la colonne avaient un impact direct sur l’intégration du corps et de l’esprit. Concrètement, que faisons-nous avec cette technique ? on va stimuler, et libérer le liquide céphalo-rachidien du sacrum, et libérer les muscles hypertoniques qui empêchent la circulation du liquide, et donc l’intégration du corps et de l’esprit.
Si un enfant vient me voir pour des problèmes en lecture, par exemple, nous allons commencer par faire différents tests : lire à voix haute, lire tout bas, regarder le tableau pour recopier un texte, et relire, etc… cela permet d’identifier ce qui stresse le corps. Après chaque manipulation du corps, nous testons à nouveau pour voir l’évolution, et si l’enfant éprouve plus ou moins de difficultés.
Après la première séance, on voit déjà des résultats impressionnants. Mais n’oublions pas qu’en parallèle de ce travail d’intégration du corps et de l’esprit, il faudra aider l’enfant à reprendre confiance en lui, et en ses capacités.
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